Le ciel était bleu, d'un bleu si pur que l'eau de la cascade devant moi. Avec une joie contrôlée, je m'approche de la Berge en silence, profitant un moment pour boire avant d'aller m'assoir sous l'ombre d'un arbre. Vraiment, la journée était agréable, et la légère brise d'air qui frappait de temps a autre mon long pelage légèrement ondulé était simplement exquise. C'est alors que dans ma vue apparaît la silhouette d'un chien de mon clan. Étant général, je connaisais évidemment le prénom du nouvel arrivant même si on s'était jamais parlé. Quand il me repère et nos regards se croisent enfin un sourire croise mes babines. Cela faissait longtemps que je n'avais pas fait connaissance avec quelqu'un.

- " Bonjour Rafal, je suis contente d'enfin vous parler directement. Voudriez vous passer un peu de temps discuter avec moi à l'ombre ?"

Le grand chien huma l'air, la langue pendante, il avait courut au moins une heure dans la rivière et il était désormais tout tremper! Un chien de l'envergure de Rafal avait tellement besoin de se dépenser qu'il était pratiquement toujours dehors! sa tête lever, la patte dresser comme un chien de chasse, le beauceron vit, là, courir une biche, lui lançant la chasse, il se mit à détaler dans la pente douce en lançant d'énormes aboiement sonore, dérapant sous les feuilles mortes, glissant maladroitement sur les rochers pointus, il se mis même à traverser le champs de ronce pour déboucher sur un petit sentier abandonné et barrer le passage de la biche, elle se cabra, lançant des coups de sabots au hasard, le grand chien jappa en montrant les crocs et en grondant de plus belle, il bondit sur la gorge de l'animal, deux fois, trois fois, le cervidé se débattait comme un beau diable mais Rafal vit qu'il faiblissait, alors il continua, bien qu'il se mit à seigneur à la nuque, le souffle court, il bondit un dernière fois brisant le cou, il tomba inerte au plus grand plaisir du chien qui se mit à le manger

Rafal trottina de son pas lourd sous ses puissantes pattes, le ventre plein, il crut exploser, il s'approcha de la cascade pour y boire, la langue pendante et la respiration rapide. La langue à demi-sorti il avança, claudiquent mais remarqua qu'il n'était pas seul... il y avait déjà une chienne, une cocker, il l'avait déjà vu mais jamais il n'avait vraiment chercher à la connaitre! Elle l'avait vu, le Beauceron s'approcha:

- Bonjour Rafal, je suis contente d'enfin vous parler directement. Voudriez vous passer un peu de temps discuter avec moi à l'ombre ?

Il hésite puis acquiesce en se dirigeant vers un arbre non loin, il s'assis, il l'a regarda dans les yeux et dit en toute franchise:

-Je ne savais pas que vous connaissiez mon nom...Par contre, j'avoue ne pas connaitre le vôtre.

Spoiler:

Je me contentai de lui lancer un mystérieux sourire devant sa réponse.

- " Il est normal qu'un Général connaise tous les noms des intégrants de sa propre meute et de celles des alentours. Je m'appelle Ellen McFielld, enchantée."

Mon ton de voix étais aussi chaleureux que calme et posé, me levant et d'un petit pas élégant, je raccourcis à un petit mettre la distance qui nous séparait pour ensuite me réassoir. L'observant rapidement des pieds à la tête, je continue à parler d'une voix assurée.

- " D'après votre pelage encore trempé, vous avez prit un bain pendant votre route. Votre respiration est encore irrégulière, vous sentez légèrement la sueur, votre ventre à l'air plein et des traces de sang gisent sur votre museau. Vous revenez d'une chasse fructueuse d'après ce que je vois. Une biche je présume d'après l'odeur sur vous, pas vrai ?"

Puis un petit sourire joueur vers la fin. Ah ! Ce que j'adorais faire ça !

(pas grave pour le retard t'inquiète :) ! )

-Il est normal qu'un Général connaise tous les noms des intégrants de sa propre meute et de celles des alentours. Je m'appelle Ellen McFielld, enchantée.

Le grand chien lui sourit, la chienne paraissait toute petite et toute fragile mais le grand chien savait pertinemment qu'il ne fallait guère se fier aux apparences. bien qu'il ne connaissait pas spécialement la petite cocker mais les rumeurs vont vite et Rafal savait très bien que Ellen pouvait être redoutable. Au point de battre un beauceron de 50 kilo? Il en doutait mais on ne savait jamais, la chienne continua:

-D'après votre pelage encore trempé, vous avez prit un bain pendant votre route. Votre respiration est encore irrégulière, vous sentez légèrement la sueur, votre ventre à l'air plein et des traces de sang gisent sur votre museau. Vous revenez d'une chasse fructueuse d'après ce que je vois. Une biche je présume d'après l'odeur sur vous, pas vrai ?

il se lèche les babines, elle avait très bien deviner, c'est vrai qu'il n'avait pas penser à se lécher le pelage, il pencha la tête sur le côté et déclare.

-Très bien deviner, ma chasse a été très bonne mais pas assez nourrissant pour un si gros chien que moi!

Up. (: