Lucio courait a travers les arbres de cette magnifique foret, il avait souvent le besoin de se défouler et profiter de ces moments pour se lâcher. Sa course continua un bon moment, mais fut brutalement arrêter par un cerf. Ce dernier venait de violemment le percuter, envoyant le husky a terre, le souffle couper. Il prit un bon moment avant de se relever, essayant vainement de reprendre ses esprits, alors que ses cotes lui faisait extrêmement mal. Il s'assit avec difficultés sur le sol, et reprit une respiration normale. "Stupide animal" Pensa t'il. Il leva la tête, et une immense masse noir se dessina devant lui, pensant que cette bête cinglée était revenu, il se mit en position de combat et dévoila ses crocs, se préparant à un contact imminent.

La bête se dévoila finalement, c'était un énorme chien noir, Lucio n'avait jamais vu de chien de cette taille, le chien en question répondit à sa provocation en montrant les crocs, se rapprochant de lui. Le jeune mâle recula vivement, impressionner par sa carrure, le groenlandais, pourtant très musclé, paraissait plutôt chétif face a ce molosse. Il quitta sa position de combat, jugeant préférable de ne pas engager le combat.

- Pardon mon ami, je pensais que cette bête qui vient de me percuter était revenu pour finir le travail.

Le grand chien noir imita Lucio et se redressa, puis esquissa un sourire en se retournant pour contempler un tas de terre.

« Mangé par un cerf, on aura tout vu. Je ne pense pas qu'elle reviendra un jour. » Fit-il moqueur.

Le jeune chien baissa les oreilles et pencha la tête sur le coté, a moitié vexé. Il regarda le molosse partir en direction du tas de terre, et intriguer par ces paroles le chien des neiges le suivis. Il découvrit alors, après que l'immense chien l'est déterrer, le cerf qui l'avait percuter. Le chien noir l'invita à venir partager son repas, et Lucio, après hésitation, finit par accepter.

- Quel est ton nom ? Demanda le groenlandais, car le gros chien lui rappelait vaguement quelque chose.

« Mon vrai nom est Napol Héon, mais je préfère que tu me surnommes Napol'. & toi? »

Ce nom étrange lui rappeler quelque chose...Mais oui ! Lucio l'avait croiser lorsque Yornt avait donner l'appel du rassemblement pour former la grande meute. Le gros chien l'avait d'ailleurs bien rembarrer ce jour là, ce qui n'avait pas vraiment plus au jeune mâle.

- Moi c'est Lucio. Tu es combattant dans la grande meute c'est ça ? On s'est croiser une fois, et vu t'a réaction j'en conclu que tu n'es pas un pur race, d'ailleurs je n'ai jamais vu de chien comme toi avant...

Lucio avait beau chercher, il ne voyait pas a quelle race pouvait appartenir Napol. Il s'assit en face de lui, sa queue traînant par terre, attendant sa réponse.

Le molosse gloussa, avant d'entamer son récit sur les origines de sa famille, pendant ce temps Lucio en profita pour prendre quelques bouchées du cerf. Un fois fini, le chien bicolore fixa Napol. Était il sérieux...des gènes d'ours ? Ça semblait complètement insensé...enfin sauf si on prenez en compte la carrure du chien noir. Quoi qu'il en soit, légende ou pas, l'histoire de Napol était intéressante, et unique !

- Oui je comprend, c'est incroyable cette histoire !

Le chien des neiges regarda le molosse engloutir des bouchées du cerf et finalement reprit :

- Moi je suis un groenlandais. C'est une race de chien de traîneau, on est souvent confondu avec les huskys, mais nous sommes différents. Les groenlandais sont plus petits mais plus forts et plus endurant que les huskys.

Puis il reprit un morceau de viande, regardant toujours le grand chien noir.

- Ohh j'vois. Et t'as jamais froid? J'veux dire dans la neige & la glace, parce que c'est d'là bas qu'tu viens à la base non?

Lucio esquissa un sourire, visiblement ravi que Napol s’intéresse à ses origines. Il repensa vaguement à sa terre natale, les plaques de glaces et les montagnes de neiges à l'horizon, ainsi que les aurores boréals qui ornait le ciel. Ce souvenir le rempli de mélancolie, sa maison lui manquait.

- Oui c'est de là bas que je viens et non je n'ai jamais froid, mon pelage possèdent deux couches de fourrure. La première, laineuse, est en dessous et la deuxième c'est mon poil roux que tu vois la. Lorsqu’il fait chaud, je perd celle du dessous, pour aérer mon poil.

- C'est incroyable, enfin j'veux dire que t'es vachement bien formé. Il hésita un moment puis reprit. Disons qu't'es.. Tout terrain

Il semblait impressionner, et sa réplique fit rire Lucio de bon cœur. C'était la première fois qu'on lui disais cela mais a bien y repenser il n'avait pas tord.

- Je n'y avait jamais penser mais oui tu as raison !

Les deux mâles continuèrent a manger le cerf, qui disparaissait a vue d’œil.

- Et tu faisais quoi toi, avant d’intégrer la grande meute ? Questionna le rouquin.

« J'étais un combattant Mixteurs. & toi? Tu faisais partit des purs je présume? »

Lucio avala sa part de viande et lâcha un ricanement. Il releva la tête et plongea ses yeux bleus dans ceux noisettes de Napol, avant de lui répondre, une légère trace d'amertume dans la voix :

- Non. J'étais vagabond avant d’intégrer la grande meute. J'ai longtemps voyager avec mon père, mon frère et ma sœur, mais j'ai été séparer d'eux et je suis venu ici, puis quelques temps après il y a eu l'unification des meutes.

« Navré pour l'agression que j'vous ai porté lors du Rassemblement, j'savais pas qui vous étiez. Si j'puis évoquer mon point de vue, j'ai drôlement hâte qu'la Grande Meute puisse enfin s'diviser et qu'ces foutus animaux d'la forêt s'calment un peu. »  

Des excuses ? Lucio était un chien rancunier, mais aussi intelligent, et il savait choisir ses alliés avec soin, et Napol pourrait faire un très bon ami dans un avenir prochain. C'est donc d'un ton amical qu'il lui répondit :

- Aucun soucis pour l'assemblée. Puis il reprit un ton plus grave. J'ai également hâte que tout les chiens repartent d'où ils viennent, déjà qu'a la base je n'était pas spécialement partant pour un rassemblement des meutes.

Le rouquin leva la tête, et vit que le soleil déclinait de plus en plus. Il était rester un bon moment ici à discuter avec le molosse. Le cerf était à présent bien entamer, et Lou n'avait presque plus mal aux côtes, malgré une douleur persistante.